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--> Me revoilà !

La France devient le pays le plus nul du monde, le pire des pires, l'horreur la vraie
et Rouen devient la ville où les embouteillages sont les plus longs, les gens les plus pervers, l'atmosphère la plus polluée, ...
Toutes ces jolies petites remarques ne viennent pas de moi bien sûr.
Mais de LUI.
Quand on me dit que je suis un peu "excessive" sur les bords, on sait de qui je tiens...

Envie de sourire. Je me sens bien.
Quelqu'un sonne à la porte, IL va ouvrir, moi j'ai juste le temps d'enfiler un jean et un t-shirt car je sors de ma douche. Mes grands-parents.
Je suis contente de les voir. Ils apportent des nouveaux "ELLE" (cette fois c'est le magazine, hein). Ils nous demandent des nouvelles des cousins, de Madrid.
IL fait un peu son cinéma, racontant tout avec de grands gestes et beaucoup d'exagération, IL m'exaspère mais je m'en fous.
Je suis bien.
Quand on les raccompagne sur le pas de la porte, le soleil inonde mon visage et mes pieds.
J'ai l'impression d'être en été.
Et à chaque fois que j'ai cette impression, une grande ivresse s'empare de tout mon être et je pense à Elle.
Il faisait beau comme ça quand on a commencé à s'intéresser l'une à l'autre, à rire, à discuter, à s'écrire, à échanger des petits morceaux de nous, à "s'apprivoiser"...
Je n'y pense plus avec tristesse mais avec joie.
Car ces jours illuminés par Elle constituent un grand soleil en moi. Un grand soleil qui fait bondir mon coeur de joie, qui me rend toute légère, qui me donne des ailes, et qui fait s'envoler plein de petits papillons colorés dans mon ventre.

Cette semaine madrilène m'a fait le plus grand bien.
Car même si les cousins étaient super bruyants, super nerveux, super bagarreurs entre eux,
même si la chambre que je partageais avec ma soeur n'avait pas de porte et que je n'avais donc aucune intimité,
même si j'ai retrouvé huit petites traces violettes sur le haut de ma cuisse droite (un souvenir de Sarah, 5 ans, qui m'a mordue à travers mon pantalon (le noir à rayures grises)),
même si le train était à Orléans à l'heure où nous devions être à Paris,
même si cette heure de retard était considérée par LUI comme "inadmissible, insupportable, scandaleuse",
même si j'ai mal au ventre et dans le bas du dos et que ces maux m'ont déjà bouffé la vague bonne mine que j'avais attrapée,
même si je remarque chaque jour la grandeur de LEUR intolérance,
même si même si même si...
Je me sens bien.
Aujourd'hui je vais voir Garfu, jeudi et vendredi on va toutes les deux à Paris (j'ai hâte aussi),
et puis...
Lundi c'est le retour au lycée mais ça non. Je ne veux pas y penser. Héhé.

(d'ailleurs, c'est pas lundi, hihi, c'est mardi)




Ecrit par rafaelle-, le Lundi 24 Avril 2006, 12:52 dans la rubrique Quand le soleil se lève....

Commentaires :

ninoutita
ninoutita
24-04-06 à 14:11

J'suis heureuse que tu sois heureuse.
J'aimerai bien aller en Espagne. Je ne suis aller que vers Bilbao :)

Oh la chance d'aller à Paris juste vous deux. La chance ! :D

 
sonatenfa
sonatenfa
24-04-06 à 18:54

:D :D :D

Juste dire que ça redonne le sourire quand je lis tes mots :D

Alors bienvenue de retour parmi nous !

Et je suis sûre que toi tu ne penses pas tout ça de ce pays et de cette ville, car c'est aussi Son pays et Sa ville ;) donc forcément c'est beau à tes yeux puisque ce sont les vôtres :D

En tout cas, merci pour ta bonne humeur qui se lit à chaque détour de tes lignes, cela réchauffe mieux que n'importe quel chauffage artificiel ;) on dira que ta chaleur est contagieuse :D

(ça doit être l'effet madrilène !)

Joyeuses journées à toi (et reste toi-même : car en premier c'est de toi dont tu tiens !!)

Besos

:)